22 Mars.
C'est la date que nous avons tous les deux choisi pour prendre nos embranchements respectifs, visiblement.
C'est un hasard éminement curieux, nous sommes liés même dans les dates de nos nouveaux couples.
Le fait de fréquenter quelqu'un d'autre me permet de mettre énormément de choses en perspective.
"Elle n'a rien d'unique, elle est facilement remplaçable"
"Voilà, ça m'avait manqué, finalement je retrouve de l'attention chez quelqu'un d'autre"
Ça n'est pas aussi facile que ça ; et on remarque en suite les différents petits détails qui viennent salir l'idylle.
(...)
Rien n'a de sens inhérent, mais on en cherche quand même un.
Il n'y a aucun absolu, et tout est absurde.
Rien n'est prédéterminé, contemplons le monde. (...)
Ma vie est sur un nuage
J'ai tout ce dont rêve les filles de mon âge
Pourtant mes envies sont noires
Quand tout va bien je ne ressens rien
Mon bonheur a tué une part de moi
Pardonne moi mais mon bonheur c'est toi
Aide moi
Donne moi moins d'attention
Fais moi mal sans raison
Trompe toi de prénom
Mon ange sois mon démon
Ne m'aime pas pour toujours
Mon ange joue moi un tour
Sois ma belle déception
Oublie l'ange deviens mon démon
Libère mes larmes, détruis moi pour mieux me garder
Mon amour a tué une part de moi
Pardonne moi mais mon amour c'est toi
J'ai besoin de retrouver ma (...)
C'est difficile de parvenir à une conclusion.
Beaucoup de sujets sont largement plus complexes qu'une simple dichotomie, et on en arrive rapidement à se torturer l'esprit afin de parvenir à une vraie réponse.
De mon côté, c'est souvent l'analyse qui s'oppose à l'intuition.
Je suis d'un côté assez onirique, je n'hésite pas à simplement écouter mon instinct, mon intuition, sans nécessairement avoir besoin de réfléchir davantage.
Ce sont mes décisions les plus pures, les plus sèches, les plus brutes et intenses.
En face, j'analyse, je réfléchis et je compare.
(...)
Une âme dérangée, dans le cri le plus profond, le plus silencieux pourtant.
Pourquoi vivre ? Et l'introspection vint. Les raisons, l'existentialisme, le pourquoi profond, dérangé, qui gratte au delà de la réalité.
Puis, le soulagement. Un massage de l'âme, une douceur bien plaisante, un songe purificateur
Le soleil est radieux, illumine toutes les zones d'ombre, et soigne tous les maux.
Le soleil rayonne.
Merci à toi. (...)
Your Name est un film fantastique.
Je pensais jusque là que 5 centimètres par seconde serait de loin indétronable, mais celui-ci me touche très particulièrement.
C'est l'histoie d'un garçon et d'une fille qui, pendant leurs rêves, échangent leurs places l'un l'autre. Cela dit, ils oublient ces aventures au bout d'un moment, avec seulement une impression, un sentiment indescriptible :
“Once in a while when I wake up, I find myself crying. The dream I must’ve had I can never recall. But… the sensation that I’ve lost something, lingers for a long time after I wake up.”
(...)
"Pourquoi ne m'avez-vous rien dit ?
Vous saviez que j'avais beau rêver de quelque chose, quelqu'un, je n'attendrais jamais mon objectif.
Regardez vous, vous ne changerez jamais. A ne jamais dire les mots qui comptent. A prendre un air indifférent, vous serez toujours toute seule."
Garden of Words est un très beau film, et ce moment m'a profondément touché.
C'est vraiment beau, triste, et intense. J'ai été très ému par ce message, par ce développement entre les deux personnages, mais surtout par cette scène.
Peut-être un jour mangerons nous ce saumon, au frais de l'hôtel ?
(...)
Le postulat premier est celui des romantiques : notre corps est une prison. On ne peut s'en échapper, et il limite notre esprit et notre liberté.
C'est là qu'intervient le mysticisme ; pour dépasser les limites, il faut recourir à la puissance de l'esprit, qui, lui, arrive à s'extirper du corps afin de transcender les limites corporelles imposées.
On peut penser à des phénomènes du type projection astrale, rêves lucides.
L'idée qui me séduit le plus, comme je le disais, est celle du ressenti et de la maîtrise des énergies nous entourant. Qui suis-je vraiment ? Mon aura le (...)
"Futile" est un mot qui réapparait souvent dernièrement dans mon vocabulaire.
J'ai du mal à trouver ce qui est... significatif. Ce qui est agréable en mon sens.
Ce qui veut vraiment dire quelque chose.
Commençons par ce dont j'ai déjà parlé plus tôt, à savoir les relations sexuelles. Ça urge, ça presse, ça assouvit, et puis après on se sent totalement inutiles et comme forcés dans un sentiment de malaise, de perte de temps et de bassesse d'esprit.
Mais qu'est-ce que je cherche, dans le long terme ?
Une personne extérieure pourrait dire que je recherche l'argent, voire (...)
oui, et toi?
Noël est un moment très joyeux. Je ne fais pas partie de ceux qui disent que Noël est simplement une fête commerciale dont le but est de récolter les pesetas.
Certes, il y a des offres commerciales dans des proportions énormes, mais au delà de tout ceci, Noël est une fête plus noble et moins matérialiste.
Je vois Noël comme une trêve. Noël est un moment où tout le monde est relaxé, heureux, à plusieurs, s'amusant, reportant les soucis au lendemain.
À la manière de la fameuse trêve durant la WWII, c'est la téléportation dans un dôme, un autre univers bien (...)
C'est désagréable le sentiment de vouloir se gratter sans pouvoir, n'est-ce pas ? Imaginez un monde où l'univers sensoriel n'est pas le seul à vous gratter. Où les idées provoquent un petit "itch" en vous.
Ni, c'est ça. C'est moi.
La sensation de percevoir des choses sans pouvoir les expliquer en détail, la sensation de voir le sentiment d'un mot, de comprendre l'intention d'une phrase sans pouvoir placer des mots dessus. L'inexactitude avec laquelle nous percevons ce qu'il se passe, mais aussi ce qu'il ne se passe pas.
C'est parfois perçu comme de la sorcellerie (génial, je suis (...)
Il y a une fille qui pleure juste à côté, consolée par son amie. Entre deux sanglots, elle regrette "qu'est-ce que c'est triste".
La raison pour laquelle je n'aide pas, c'est car je met en cause mon intégrité et mon propre bien être à cet effet. En l'occurrence, être rejeté serait d'autant plus dévastateur.
Retournons au sujet du mysticisme. Bizarrement, pour une fois, écrire l'article ne m'aura pas suffi à faire le tour des différentes pensées envisageables.
Je n'avais pas vu l'envers du décor. Une simple visite sur /r/occult m'a suffi pour mieux comprendre que si je (...)
Je vais commencer par un petit aparté - écrire ici et assez agréable, contrairement à ce que je pensais à l'origine. Je ne me contrains pas à écrire, et, assez curieusement, le fait d'écrire aide à résoudre les problèmes.
C'est un peu comme une dissertation ; j'attaque avec une idée générale du sujet à traiter, mais je ne sais jamais comment ça va finir.
Quoi qu'il en soit - je suis allé voir Brice 3 et Docteur Strange dernièrement, dans cet ordre là, avec deux jours d'écart. Ce qui est un exploit pour quelqu'un qui ne fréquente d'habitude quasiment jamais de cinéma.
(...)
“Who… am I?
Who… are you?”
Sans rentrer dans des stéréotypes de bipolarité, je me retrouve vraiment perdu dernièrement.
Je ne sais pas quoi faire de ma vie, je ne sais pas qui je suis.
Il y a ce jeu très touchant auquel j’ai joué, appelé Ever 17. Le jeu est tellement long que je ne peux facilement le résumer. Néanmoins, il y a cette fille, intelligence artificielle, qui apprend au contact des autres.
Elle devient différente, plus douce, moins cérémonieuse et révérencielle.
Néanmoins, quand l’ordinateur central remarque que l'intelligence artificielle (...)
"Tu es horrible, à tout classifier"
"Tout le monde est unique"
Quand j'étais enfant, j'arrivais à savoir ce qu'était plus ou moins une personne avant de lui parler. Un peu à la manière des classes dans les MMORPG, j'ai créé mes propres classes. Elles étaient simplistes, admettons-le. Il y avait des types tels que "le musicos", "la sportive", "la racaille", "le simplet", "M. tout le monde"... Rien de très transcendant. Néanmoins, ça aidait à partir d'une base afin d'orienter le sujet originel, lors de la phase de socialisation !
Il y a, de nos jours, une certaine honte à (...)
J'ai essayé de modifier ce titre autant que possible, mais il me semble toujours "pompeux", c'est malheureux.
Cet article est écrit juste avant de m'endormir, d'où une qualité marginalement plus inférieure que le précédent.
Je fais face à un problème assez frustrant depuis quelques années déjà, mais avant de développer, utilisons quelques postulats :
Je crois en "l'Amour" ; sans être une relation mythique ou digne des contes les plus purs, je crois à la relation synergique.
Je suis aux frontières de la "grey-sexualité", c'est à dire de l'attraction sexuelle ressentie (...)
C'est assez étrange d'écrire dans un journal intime... public.
Mais je trouve que ça répond à une demande assez implicite du journal intime ; révéler son "soi" intérieur, tout en soupirant, et en écrivant "ahhh... Si seulement on pouvait lire ça...".
Seulement, je présume que l'on a pas envie que notre personne intérieure n'ait de connexion avec notre personnalité, notre façade, notre "soi" public.
Comment résoudre le soucis ? En étant anonyme mais public à la fois.
Je ne sais pas trop ce que j'attends de ce site - mais j'ai remarqué, dernièrement, que je n'arrivais pas (...)